Etudier le sol et le relief : un passage obligatoire avant de construire sa piscine
Pour construire une piscine enterrée il faut prendre en compte le relief du terrain et connaître la nature du sol. Ils imposent des contraintes techniques plus ou moins complexes pour la mise en oeuvre de la piscine. Et ils ont donc un impact sur le coût des travaux.
Ne faites pas d’impasse sur ces 2 paramètres, quitte à payer pour en avoir un compte rendu détaillé. C’est un passage obligatoire pour installer sa piscine dans les meilleures conditions possibles. Il en va de sa résistance dans le temps face aux aléas géologiques et météorologiques. Tous les efforts fournis pour construire la piscine de vos rêves peuvent être anéantis en quelques secondes si ces éléments n’ont pas été correctement étudiés et intégrés dès le départ. Les points à vérifier sont le type de sol et de sous-sol et la physionomie du terrain alentour.
Cet aspect de la construction est en résonance avec un paramètre central : choisir l’emplacement de sa piscine
Il est hasardeux d’être péremptoire sur ce point, car il y a différents types de terrain. Ce point est pourtant central. En matière de piscine enterrée, peu importe la structure du bassin (bois, panneaux, blocs, coques, etc), il faut connaître la nature du sol pour sélectionner le meilleur emplacement possible. Le but étant de neutraliser ou contourner les points faibles du terrain.
Si vous disposez d’une étude ou d’un rapport sur la nature du sol de votre terrain, c’est un atout. Cette étude est généralement fournie lors des transactions immobilières (achat de terrains): zone à risque (inondation, chimique), zone sismique. Pour la construction de maison, elle n’est pas toujours obligatoire mais conseillée pour détecter la composition du sous-sol : présence d’argile, d’enrochement, de nappes d’eau souterraines, risque de glissement. Cette opération coûte chère (de 800 à 1500€) mais donne des indications extrêmement importante pour faire de bonnes fondations. Il faut donc étudier la nature du sol si on ne la connaît pas.
Les différents types de sol
L’emplacement idéal est plat, sur un terrain dont le sous-sol est stable ou stabilisé (fondations) et ceinturant la piscine d’un système de drainage et/ou de contrôle de l’humidité du sol pour laisser au maximum les fondations de la structure au sec. C’est la meilleure garantie pour empêcher que la structure ne s’affaisse ou se déforme au fil du temps.
Sol calcaire : bonne configuration pour accueillir une piscine
Le calcaire est une roche compacte qui se compose de blocs de grande dimension formés par les poussées géologiques et le travail de l’eau. On dit qu’il est perméable en grand parce que l’eau ne le traverse pas mais s’écoule naturellement à travers les fissures entre les blocs, laissant le coeur de la roche au sec. Et lorsqu’il pleut beaucoup, elle se dessèche rapidement.
Pour installer une piscine, ce type de sol ne nécessite pas de précautions particulières : il est stable, solide et ne nécessite pas de système de drainage. Il faudra bien sûr faire une fondation pour le bassin.
Sol sableux : risque d’instabilité !
Par temps chaud et sec, le sol sableux ou siliceux se désagrège facilement et coule entre les mains quand on en prend une poignée. Lorsqu’il pleut ou qu’il est imbibé d’eau, il a tendance à gonfler légèrement en se mêlant à l’eau et à bouger de toute part.
Pour installer une piscine, ce type de sol nécessite le renforcement des fondations, un système de drainage pour contrebalancer son instabilité naturelle et l’installation d’un puits de décompression pour vérifier l’humidité du sol. Si ce n’est pas fait, la piscine peut bouger, glisser et sa structure se fissurer.
Sol argileux : attention danger !
Le sol argileux est très sensible à l’humidité et aux variations de températures. Au toucher, on peut facilement le compacter pour former une boule de terre. En présence d’eau, il gonfle très vite jusqu’à saturation puis retient l’excédent d’eau. S’il n’y a pas d’écoulement prévu, l’eau stagne jusqu’à évaporation. Par temps sec et chaud, il se rétracte, se fissure et peut changer de texture. Dans les 2 cas, c’est un vrai problème pour les piscines (comme pour les immeubles, maisons, etc) à cause de ce va-et-vient entre contraction et gonflement qui déstructure l’assise du bassin par dessous et par côtés.
Pour installer une piscine sur ce type de sol, il faut prévoir un système de drainage adéquat. En plus, il faut des fondations renforcées en profondeur voire un remblaiement préalable pour prémunir l’assise du bassin face au comportement du sol. Il faut aussi installer un puits de décompression pour vérifier l’humidité du sol. Sans ce type de précaution, la catastrophe type est un soulèvement de la piscine ou des fissures dans les parois.
Sol remblayé : tout dépend de sa composition et son ancienneté
Il est dangereux de construire une piscine sur des remblais sans procéder à une étude du sol. Outre qu’un sol remblayé met plusieurs années avant d’être considéré comme stabilisé, il faut aussi connaître la nature et l’origine des matériaux qui le composent.
L’installation d’une piscine dépend ici des recommandations liées à l’étude du sol : excavation, renforcement, interdiction formelle, etc.
Les autres éléments du sol à considérer
S’il y a des roches, il faut les enlever !
L’opération peut être longue et coûteuse, mais en cas de présence de roches dans le sol, il faudra faire intervenir des engins de terrassement pour les évacuer et nettoyer le terrain avant de poser les fondations de votre piscine.
Pourquoi ? Lorsque votre piscine sera en eau, elle pèsera plusieurs dizaines de tonnes. S’il y a des roches ou des pierres juste sous la structure, vous courez le risque que ces roches affleurent, perçent ou déforment le fond de votre piscine.
Nappe phréatique : assèchement, drainage ou puits de décompression
S’il y a une nappe phréatique sur le terrain, et a fortiori lorsqu’elle se situe proche de l’emplacement prévu pour la piscine, il pourra être nécessaire d’assécher la nappe ou d’installer un système de drainage ou encore un puits de décompression. Peut-être sera-t-il même requis de combiner ces actions.
Une nappe phréatique peut écrouler les fondations de votre piscine en cas d’affaissement du terrain, ou bien la soulever en cas d’inondation et de trop plein.
Les types de terrain à problème
Terrain en pente : attention aux glissements de terrain et aux ruissellements des eaux
Les eaux de pluies ruissellent le long des pentes ce qui peut occasionner des déplacements de matières et des glissements de terrain.
Pour installer une piscine sur un terrain en pente, il faut aplanir la zone d’implantation de la piscine, installer un système de drainage pour protéger des ruissellements, faire des fondations spécifiques pour renforcer l’assise. Selon la nature du sol, un remblayage préalable peut aussi être nécessaire pour éviter une catastrophe.
Terrain en cuvette : attention aux accumulations d’eau
En cas de fortes pluies, l’eau s’achemine vers le centre de la cuvette. Selon la nature du terrain, elle peut stagner plus ou moins longtemps. Si la piscine est installée dans cette cuvette, elle aura les pieds dans l’eau. Le risque est double : une poussée du terrain sur la structure du bassin (remontée possible, fracture de la ceinture) ou une pollution de l’eau de baignade.
Pour prévenir ce problème il faut aplanir autant que faire se peut, voire surrélever l’assise du bassin et mettre en place un système de drainage.
On pourrait aussi rajouter les zones sismiques comme peu propices, mais il ne faut pas s’empêcher de vivre et de se faire plaisir pour autant. Un problème lié au terrain (remontée d’eau, pression trop forte sur la structure) peut survenir au fil des années. Cependant, pour installer sa piscine dans les meilleures conditions possibles, une étude du sol est un atout pour profiter de sa piscine le plus longtemps possible. Dans tous les cas, il faut se renseigner au préalable sur les risques et les obligations liées à la zone d’implantation prévue.
Aperçu | Nom | Prix |
---|---|---|
1
|
GRE Piscine bois Carra 305 x 305 x H 119 cm
|
3 059,00 €
2 999,00 €
|
2
|
GRE Piscine bois Evora 620 x 420 x H 133 cm
|
6 929,00 €
|
3
|
Clôture filet pour piscine NORA : module de 4 m
|
149,90 €
|
4
|
Clôture filet pour piscine NORA : module de 3.2 m
|
99,90 €
|
5
|
Clôture filet pour piscine NORA : module de 6 m
|
209,90 €
|
6
|
Clôture filet pour piscine NORA : module de 2 m
|
99,90 €
|
Commentaires
Laisser un commentaire